1960-1969
En rentrant d’un tournoi à Hennezel dans les Vosges, le 18 avril 1960, la Saint Charles d’Alfortville est en deuil. Un terrible accident de la route à Bar-sur-Aube qui coûte la vie aux deux internationaux roumains, Jean Borcescu et Alex Mihailescu. Hategan et Cucos sont gravement blessés dans le même accident.
La Saint Charles qui est en demi-finale du Championnat de France division Excellence (deuxième division), l’année même de son accession en Excellence, est contrainte de déclarer forfait mais accède tout de même à la division supérieure, le Championnat de France division Nationale (première division).
Lors de la saison 1960-1961, alors que la Saint Charles d’Alfortville accède à la division dite « Nationale », il se produit une scission au sein du groupe. Pour évoluer au plus haut niveau, la Saint Charles doit avoir une salle, ce qui n’est pas le cas dans les divisions inférieures où l’on jouait en plein air.
La mairie d’Alfortville n’ayant pas répondu favorablement au cahier des charges, celle de Charenton-le-Pont accueille la SCA bien volontiers.
Dès lors, un groupe important de joueurs reste à Alfortville entraînant la création du Club Olympique d’Alfortville (actuelle U.S.A). Tandis que le reste de la section basket-ball est accueilli par le Michaël Club de Charenton et la Saint Charles d’Alfortville deviendra la Saint Charles d’Alfortville Charenton. Le club espère ainsi avoir plus de moyens et attend beaucoup de la salle qui lui a été promis.
En attendant la construction de l’actuel Palais des Sports qui voit le jour lors de l’année 1966, l’équipe première joue ses matchs au stade Léo Lagrange à Porte de Charenton, et parfois au gymnase Japy, dans le 11ème arrondissement de Paris. Les matchs des jeunes ont lieu sur le terrain de basket-ball situé dans le square face à la Mairie et qui, aujourd’hui, est occupé par le tennis.
La Saint Charles d’Alfortville Charenton (SCAC) descend en deuxième division en 1962 avant de retrouver la Nationale 1 en 1966 grâce à une refonte complète des championnats. Cependant l’équipe est très jeune et manque de taille et d’expérience, ce qui entame une descente vers la deuxième puis troisième division en seulement deux saisons.
Entre 1968 et 1972, la SCAC évolue en troisième division, actuelle Nationale 1 mais qui s’appelait alors Fédérale 1.
La Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France (FGSPF), devenue Fédération Sportive Française (FSF) puis édération Sportive et Culturelle de France (FSCF) continue également d’organiser son Championnat de France, auquel la Saint Charles continue de participer. Elle reste une des équipes majeures de ce championnat. La Saint Charles s’y retrouve en finale trois fois durant cette décennie, en 1960, 1961 et 1969.
Alex Maubert,
Chroniqueur sportif
Les articles sportifs parus dans le journal local « Petite Banlieue » pendant les années cinquante sont souvent signés : « Alex Maubert ».
Il écrit de nombreuses rubriques sur le football et le basket. Il suit de très près l’évolution de la section basket de la Saint Charles d’Alfortville. On lui doit d’ailleurs l’intéressant article Robert Blairon, président de la Saint Charles d’Alfortville où l’épopée du basket français, Petite Banlieue du 28 juillet 1950.Et pleins d’autres concernant l’histoire de la Saint Charles !
1973-1974 : Blairon (Président), Robert (Entraîneur), Bolotny, Gloria, Veyrat, Pdg Schmitt-Ney, Fournier, Corret, Tarr, Baldwin, Waronski, Molto, Vigier
Alex Maubert est en réalité un nom d’emprunt, et n’est autre que celui de Maurice Gilbert, conseiller municipal et président de la section Basket du Stade Olympique de Charenton (SOC).
MAU (rice) (Gil) BERT
Il apparaît comme un personnage influent du transfert de la section basket de la Saint Charles d’Alfortville vers Charenton en 1960.
Maurice Gilbert réapparaît à la saison 1973 - 1974, comme syndic du conseil municipal délégué auprès du club. On lui doit la première sponsorisation du club : Schmitt-Ney. Il était employé par cette société d’origine allemande.
EDITO
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